Lorsqu'ils opèrent dans la jungle africaine, les gros capitalistes marocains se voient dotés par Allah de deux bouches. Une pour parler et donner des ordres et l'autre pour manger... Les Fassis parmi eux ne font pas de politique comme les richissimes soussis.
Bref, le plus riche d'entre les Fassis, très généreux, très intelligent, très entrepreneur, très tout -par exemple il projette un gratte-nuages à Rabat- a un cœur en or ! Il a construit à son fils aîné un vaste palais avec aéroport privé en Andalousie, mais ce beau fils né avec une cuillère en or dans la bouche, est jaloux des joujoux des pauvres tels les rats et les boîtes de sardines vides... Le malheur c'est que le richissime "sidi" qui ne fait pas de cadeau à ses esclaves (employés) a fait condamner la veuve de son frère à deux ans de prison ferme et à la ruine...
- Madame, femme de mon frère, je t'aime bien et je ne veux pas t'envoyer en prison puisque tu veux me prendre mon argent... Pourquoi tu veux me prendre mon argent ?
- Regarde tout ce que tu as ! Je veux ma part !
- Non tu n'auras pas mon argent ! C'est mon argent !
- D'où vient cet argent ?
- C'est mon rizq, c'est Allah qui me l'a donné ! Et ce n'est pas ton affaire ! Dit-il pendant que la veuve sort le balai magique Harry Poter et s’assoie dessus... Ai ! Ai ! Crie la pauvre veuve qui rêvait d'être multimilliardaire comme mon ex amie La hajja kawada qui m'a sauvé à Oxford Street il y a un paquet de millions, pardon: un paquet d'années ! (cf Journal d'un prof mendiant)
Bref, trop d'argent concentré entre les mains d'un seul individu, rend malade ses proches tout en faisant baigner le profiteur dans un faux bonheur car il n'a pas les couilles pour tuer les pauvres minables qui le dérangent....
Je suis en train de lire ce livre que m'a offert l'ancienne intendante du Palais... Ci-dessous le roman qui m'a valu des animosités car je l'ai dédié au million de Juifs marocains qui ont presque tous quitté leur pays (poussés dehors)...
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