Mon roman est d'une actualité terrible, il sortira début 2019. Voici un court extrait:
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Révoltes du Parti des Sans Fourrures
L’Europe
vieillit. Et le vieillissement ne se déroule pas dans la joie sauf si on réduit
son cerveau à celui d’une oie… Trop de froid, trop de chaleur, trop de râleurs
et trop d’ennui. C'est le début de la nuit. Le spleen règne aussi bien chez les travailleurs que chez la
majorité payée à ne rien faire. L’insatisfaction quasi congénitale devient la caractéristique première de toutes
les attitudes individuelles et collectives. On refoule. On refoule dans soi.
Ceux qui roulent sur n’importe quoi et mangent des omelettes aux petits pois
refoulent, de même ceux qui roulent sur l’or et mangent du caviar, ils
refoulent.
Dans les masses
populaires, la révolte gronde… Puis elle finit par éclater. Défoulement. Elle
finit par devenir une terrible folie collective. C’est d’abord dans le Polygone
où règne Monsieur Mac Rond élu démocratiquement que la situation se gâte le
plus. Le pays devient ingérable. Déjà, bien avant cette Révolution, les
Français étaient dans l’avant-garde de l’humanité qui bouge et se révolte. Ils
ont brillé depuis des siècles aussi bien parmi les Lumières que parmi les
pirates et les colonisateurs.
Se réclamant
d’une idéologie simple comme bonjour, le mouvement dit du PSF : « Parti des Sans Fourrures »
est l’épine dorsale des révoltes. Il milite pour un égalitarisme caricatural du
principe même d’égalité selon les philosophes des Lumières.
Après des grèves sauvages, des groupes armés
font leur apparition. L’insécurité se généralise dans le pays. Tous les signes
extérieurs de richesse déclenchent des réactions instantanées de révolte et de
rejet. Le peuple semble en avoir assez de ce qui est beau. Il veut jouer bio
avec progrès zéro.
Les gens sortent
crier : « Assez de fourrures ! Non à l’idéologie des
tournures ! ». « Il faut sanctionner ceux qui portent des
fourrures ! ». « Il faut protéger la nature ! », « Non
à la zoophilie ! ». « Non à la fossilisation de la
famille ! » « Non à la destruction de la morale ! »,
« La société est en perdition ! », « Stop niquage halal ! »
(L’Académie a fini par reconnaître et accepter le terme de
« niquage » utilisé par plusieurs écrivains et par des thèses qui
montrent la réalité masquée et inavouée des rapports socio économiques dominants).
Après de brèves
et sanglantes batailles entre les FNC (Forces Nationales Catholiques) et les
FNIR (Forces Nationales Islamiques de Redressement), les deux se sont trouvés
unis contre l’ordre établi par le « Grand Capital sans morale, sans
principes et sans âme » dit-on. M. Mac Rond est accusé d’être à son
service alors qu’il est au-delà du socialisme. Il est dans le réalisme.
Quant aux
Laïques groupés dans un grand front, ils tentent d’empêcher la sainte alliance
des religieux. Mais la corruption des chefs par de richissimes émirs fait
pencher le front laïc du côté des islamistes dont les forces ne cessent
d’augmenter et de se développer.
Ayant,
paraît-il, découvert que Jésus était bel et bien musulman, les Catholiques
adoptent un profil bas. Ce qui donne un grand élan aux Mahométans renforcés
dans leurs convictions. De nombreuses églises deviennent des mosquées et des
drones équipés de hauts parleurs récitent le coran dans l’air. Dès qu’il y a un
groupe d’humains, il est bombardé par les saintes paroles coraniques.
Les révoltes se
multiplient. Elles ne sont pas seulement dues aux groupes antagonistes. Elles
résultent aussi de l’ennui et de la perte des repères aussi bien moraux qu’idéologiques.
Toutes les idéologies surtout de gauche sont à bout de souffle. Les divers
écrans ne suffisent plus à occuper les oisifs.
La récente
naissance d’un puissant courant, qui a l’air d’une secte anti-écran agit
socialement comme de l’huile sur du feu : Par ses extravagances, il
augmente les tensions sociales. Les parricides et les infanticides à propos des
écrans se multiplient.
Partout règnent
la délinquance et les drogues. Le cannabis se vend sous le nez d’une police aux
abois dont les éléments cherchent, avant tout, à sauver leur peau et à protéger
quelques biens. Les polices privées se multiplient. On voit des caïds dans de
luxueuses limousines escortées par des motards armés. Entendre des coups de feu
est devenu une habitude. Chacun pense à sauver sa peau.
A Paris, la
place de la République bouillonne, de même Les Halles. Un couple habillé de
fourrure s’est immolé par le feu au milieu de la place de la Concorde. La
tension sociale est à son paroxysme. Du jamais vu. Des ménagères poussant leur
panier crient : « La vie est trop chère ! Le bio est
trafiqué et hors de prix ! On nous fait manger de la merde ! ».
Elles croisent un groupe d’Africains ex clandestins qui crient : « Avec
Mac Rond, pas un rond ! Que le lit, le pain et la soupe ! Nous
voulons plus ! Beaucoup plus ! Il faut bien qu’on rompe avec ce système ! ».
La presque
révolution que vit l’Hexagone résulte donc d’un faisceau complexe de divers facteurs
et d’une conjugaison de diverses forces. Les Musulmans appellent cela
« mektoub » (destin écrit par Allah).
Cependant, ils brillent par leur dynamisme favorisé par le coran, par
les cinq prières quotidiennes et par la relative simplification du rite. Les alignements des cinq séries de courbettes quotidiennes donne un aspect militariste à cette grande religion.
Ces Musulmans
sont le plus souvent éduqués pour être des soldats d’Allah : Dès la
naissance, on leur crie l’appel à la prière dans l’oreille. On les entraîne à
prier cinq fois par jour de préférence ensembles. On les convainc surtout qu’ils
ont la dernière et la meilleure religion au monde révélée par le Messager de
Dieu. Leur clergé parvient astucieusement à limiter leurs lectures et donc
leurs pensées. L’enseignement de l’arabe dans les lycées au lieu de limiter
l’islamisme, l’a renforcé et encouragé.
L’immense
majorité des Musulmans sont donc des individus incultes et souvent
analphabètes. Leur déchaînement est par conséquent très difficile à contenir pacifiquement.
Face à un corps mou, ils parviennent aisément à y entrer pour y imposer leur
loi. Ils sont convaincus qu’Allah les récompensera pour ce « fatah al mobine »,
cette grande conquête.
On peut dire
que ces islamistes sont bons dans la mesure où ils lancent un défi aux
convenances figées et à une morale en perdition. Ils font sortir les autres de leur ennui. Mais, exploités
et souvent trompés par des chefs hypocrites et véreux, ils ont le malheur
d’être trop nombreux. Leur religion semble sans portes. Il suffit de vouloir
devenir musulman pour l’être après avoir certifié oralement « Qu’il n’y a
qu’Allah qui soit dieu et que Mohamed est son Messager ».
A la Grande
Mosquée de Paris, une entente règne entre les Algériens et les Marocains. Mais
il leur faut un ennemi commun. Ce sont tous les autres Musulmans, notamment les
Chiites qui sont pointés du doigt en premier.
Voici les différents chapitres de mon ouvrage où j'en suis dans les sables mouvants de l'Arabie...
Voici les différents chapitres de mon ouvrage où j'en suis dans les sables mouvants de l'Arabie...
1 Dans un beau lit au beau palais des singes
2 Révolution du Parti des Sans Fourrures
3 L’Arc de Triomphe devient Kaaba
4 Coup d’Etat des chefs d’armées
5 Le DINER prend le pouvoir
6 Bien refoulés de partout
7 Panne au Panama
8 Le Sahara et le fruit de mer aphrodisiaque
9 Fugitifs à Kech
10 Fuite vers l’Egypte
11 Le buisson du Sinaï
12 Allah parle à Mac Rond
13 Les Mac Rond en Arabie
14 Arrivée des fugitifs à la Mecque
15 Le couple est admis au paradis promis
Contactez: saidlemlihe@gmail.com
ou:
212 661 660 947
Jaune gilet,
Ah ! Si Jilali t’attrapait
Il te montrerait qu'avec Mac Rond
Faut jamais faire le con en tournant nu en rond
Faut penser à la sacrée comptabilité
Sinon by liberté, égalité
Et fraternité
Pas de révolution sans putes à l'avant-garde !
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