Dans le Souss (Agadir) y a deux sortes de mariages apparemment opposés mais ils donnent le même résultat: la dissolution des Amazighs dans l'arabité. La première sorte consiste à se contenter d'une chorale d'imams qui font la selka. La deuxième sorte faussement moderne consiste à faire du m'as-tu-vu et à montrer qu'on a beaucoup de fric ! Dans la première l'islam est le liquide de la dissolution, dans la seconde le fric agit comme un acide pour dissoudre le chleuh dans la pourriture urbaine...
N'est-ce pas con, très con de gaspiller en une nuit la somme qui pourrait changer la vie de ses jeunes proches ?
L'individualisme égoïste devient une grave maladie dans notre société où règne un système de voleurs reconnu béni et cependant arrogant !
Depuis quelques mois j'ai assisté à un mariage soussi où les invités ont eu droit à une bouffe gargantuesque en terme de coût et à un parfum parisien valant six mille euros/petit flacon ! Le parvenu qui a marié son enfant paye dans ses boîtes des salaires abrutissant (notre misérable SMIG) et il claque entre cinq et six millions de Dirhams pour faire du chiqué en un spectacle de chikhates...
Ce week end c'est un autre parvenu de la tribu qui marie sont fils. Etant milliardaire et ayant invité tous les boss locaux des autorités et tous les députés, il dépensera certainement des millions de Dirhams pour cette fête devenue amère par ses excès dans un bled où on frise la famine !
Pour s'enrichir ce pauvre type en or a volé jusqu'au Palais Royal. Ce client du Makhzen a évité de donner du travail à des gens de sa tribu pour le donner à des Fassis et à des Africains !
Les millions de Dirhams qu'il va dépenser pour cette fête auraient pu servir pour faire de deux de ses nièces, par exemple, des médecins ou des ingénieurs !
Bref: Le capitalisme soussi est franchement malade... Lisez: Das larsmal die khane
BCHIMATOUNE
A TARWA NIDANE
NI KHANE BAHRA JANINE
NID DADAKON AIT LMAKHZEN !
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