Qu'Allah vienne en aide au peuple algérien frère !
Depuis que j'ai posté un mot sur les bananes, le chewing-gum et les cuisses de grenouille interdits à l'import en Algérie, où j'ai dénoncé la clique qui nique le peuple algérien frère, des centaines d'Algériens consultent mon blog chaque jour...
Sachez, chers amis algériens que je n'ai strictement aucun lien avec aucune police ou service sécuritaire marocains... Et sachez aussi que mon meilleur ami, actuellement, est un Algérien originaire du sud d'Alger.
Ce niquage fraternel est aussi la règle de conduite chez nous au Maroc où une poignée de profiteurs du système corrompu veulent concurrencer la famille royale.
Celle-ci est le seul grand avantage que nous avons par rapport à vous... Nous avons aussi quelques milliers de Juifs qui sont, du point de vue économique meilleurs que nos "frères" nikaheurs...
Dans les deux pays il y a une malsaine et scandaleuse concentration des richesses. Dans les deux pays le pouvoir enrichit ses clients et se moque éperdument des travailleurs et des déshérités...
Les deux peuples sont tellement abrutis et intoxiqués par les clergés durant des siècles de lavage des cerveaux, qu'ils ne peuvent que élire des loups, des escrocs et des idiots qui une fois élus se retournent contre leurs électeurs considérés comme minables corvéables...
Quand l’Algérie explosera… la France deviendra Gaza
Par Mickael Fonton, Louis de Raguenel
Algérie. Au bord de la faillite, le pays pourrait sombrer bientôt dans le chaos, ce qui provoquerait des vagues migratoires inédites auxquelles la France n’est pas préparée. Révélations.
Nous sommes le 27 avril 2013 et un avion un peu spécial se pose en toute discrétion sur le tarmac de l’aéroport du Bourget. C’est un policier en charge des vols sensibles empruntés par les personnalités exposées qui décrit la scène. Abdelaziz Bouteflika vient de subir un accident vasculaire cérébral (AVC). Ses médecins personnels chinois et français n’ont pas hésité : il faut que l’homme de 76 ans soit soigné à Paris, où il bénéficie de facilités en raison de son statut de président de la République algérienne démocratique et populaire. À son arrivée sur la piste, mis à part son équipe de sécurité personnelle et ses médecins, peu de témoins. Le policier raconte : « Quand j’ai vu Bouteflika, allongé sur un brancard, passer devant moi, il était mort, cadavérique. Son corps avait même jauni, comme une poupée de cire. » L’homme en est alors convaincu : le président algérien est bien mort ; son corps est emmené en France pour faire une autopsie indépendante écartant tout risque de polémique. Astreint au secret, il tient sa langue. Quelle n’est pas sa surprise quand, le mardi 16 juillet, il voit le même Bouteflika embarquer pour l’Algérie en parvenant à se hisser légèrement sur son fauteuil roulant, avant de pénétrer dans l’avion présidentiel médicalisé. « Je ne crois pas en Dieu, mais j’ai vu un miracle de mes propres yeux ! Il bougeait même son visage ! »
Loin d’être anecdotique, la scène résume bien le quotidien de la présidence algérienne : une lutte incessante contre une chute imminente. Comme l’ex-Union soviétique, « l’Algérie repose sur le trépied armée, FLN [Front de libération nationale, le parti au pouvoir, NDLR], services de renseignements [qui se haïssent, NDLR]. Si l’un tombe, tout s’écroule », explique le spécialiste de la géopolitique méditerranéenne Pierre Razoux, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem), auteur de la Guerre Iran-Irak (Perrin). Au-dessus de la pyramide, le clan Bouteflika veille à ce qu’aucune tête ne dépasse (lire notre article page 37). À bout de souffle, l’Algérie est dans une situation de quasi-faillite, en raison de sa dépendance aux exportations d’hydrocarbures dont les cours ont chuté et de son incapacité à créer de la richesse par le travail. La vie politique et économique du pays est à l’arrêt depuis plus de quatre ans. Face à l’inflation et au chômage de masse (lire page 39), le biberon des subventions auquel les Algériens s’étaient habitués depuis plus de vingt ans a aujourd’hui le débit d’un compte-gouttes.
Quand l’Algérie explosera… Cette hypothèse, probable, compte parmi les craintes majeures des services de renseignements français. Cette chute pourrait profondément déstabiliser le bassin méditerranéen, déjà fragilisé par la situation de la Libye et par les pays qui ne sont pas parvenus à se relever des “printemps arabes”. Mais aussi la France. C’est, en effet, l’ancien colonisateur que les Algériens, qui le vouent pourtant aux gémonies, appelleront au secours. Des dizaines de milliers d’entre eux pourraient ainsi débarquer sur nos côtes dans les prochains mois. Que faire ?
Face à ce risque, le système européen d’accueil des migrants peut voler en éclats, tout comme celui du contrôle aux frontières. Nos partenaires européens — l’hypothèse est déjà évoquée — pourraient même se retirer des accords migratoires. Car deux sujets de taille n’ont jamais été réglés : celui du regroupement familial, jamais remis en cause, et celui des accords d’Évian. Ces derniers, qui lient la France et l’Algérie, demeurent un tabou : ils ont mis fin à la guerre d’Algérie — et non aux combats — et établissent, depuis 1962, une dérogation au droit commun des étrangers. L’« accès au séjour des ressortissants algériens est facilité et la carte de résident (dix ans) peut être attribuée après trois années de séjour, contre cinq années dans le droit commun, dénonçait Nicolas Sarkozy, en 2016, dans son livre la France pour la vie. Après dix ans de présence en France — dès lors qu’il peut le prouver —, un ressortissant algérien en situation irrégulière a, par exemple, accès de plein droit à un titre de séjour. » Il existe donc en France un système de fraude à l’immigration légale destiné exclusivement aux Algériens. Nicolas Sarkozy a perdu la primaire de la droite et du centre. Personne n’en a plus jamais parlé.
Et pourtant, le sujet est brûlant : avec la mort prochaine d’un Abdelaziz Bouteflika très affaibli, dans ce pays où le tiers de la population est au chômage et où les deux tiers de la population ont moins de 30 ans, quatre possibilités s’offrent à la jeunesse : rejoindre l’armée, survivre de subsides sociaux, se radicaliser en rejoignant les groupes terroristes islamistes ou fuir. C’est ce dernier choix qu’est en train de faire une partie de la population, qui a compris que son pays ne peut pas lui offrir d’avenir.
Des villes comme Alger et Oran se vident
En réalité, l’exil de la population algérienne a déjà débuté. L’Espagne a commencé à subir l’explosion du nombre de migrants venant d’Algérie, en 2017. Le ministère de l’Intérieur espagnol n’hésite d’ailleurs pas à communiquer régulièrement — sans être entendu pour le moment — afin d’alerter ses partenaires européens : au cours des dix premiers mois de 2017, les Algériens représentaient 17,9 % des arrivées de migrants en Espagne. Mi-octobre, ce sont 405 migrants en provenance d’Algérie qui sont arrivés par la mer près de Murcie, puis, entre le 26 octobre et le 3 novembre, pas moins de 600 ressortissants algériens sont parvenus jusqu’à Murcie et Almería. Durant les seuls mois d’octobre et de novembre, plus de 3 000 migrants algériens ont débarqué sur les côtes espagnoles sans volonté de retour. Du jamais-vu ! Afin de lutter contre ces clandestins, les autorités espagnoles ont demandé à Alger plus de contrôles pour limiter les départs illégaux. Résultat : à peine 5 000 candidats illégaux à l’exil ont été arrêtés, en 2017, par l’armée algérienne, qui n’a pas hésité à communiquer pour démontrer sa prétendue efficacité. Mais plus personne n’est dupe : l’État algérien, qui engageait, naguère, des poursuites contre ses ressortissants partant vivre illégalement à l’étranger sans visa de sortie, a aujourd’hui renoncé à ces procédures. Et l’Espagne ne sait plus que faire de cet afflux sur ses côtes. Le problème se déplace : considérant être mal traités en Espagne, les clandestins algériens souhaitent souvent rejoindre leur cousin, leur frère, leur soeur en France et bénéficier du regroupement familial pour obtenir, un jour, la nationalité française. Ou alors, utiliser les dispositions prévues par les… accords d’Évian. Et profiter de notre arsenal social, dont l’aide médicale de l’État (AME), qui prend en charge la totalité du coût de soins des clandestins. En 2016, cette aide a bénéficié à 311 310 personnes, soit 49 % de plus qu’en 2011. Pour 2018, l’État a estimé son coût à 1 milliard d’euros.
Pour les prochains mois, des notes des services de Madrid évoquent l’arrivée possible de près de… 90 000 clandestins algériens sur le sol espagnol. Ceux qui fuient n’ont désormais plus peur de l’armée. Elle ferme le plus souvent les yeux, sauf en de rares occasions, pour montrer sa supposée bonne foi aux Européens. Après la mort d’un clandestin algérien, qui s’est pendu, le 29 décembre, dans une prison espagnole, sous la pression, Alger a ainsi rapatrié les 40 migrants de son groupe. Faibles résultats. La meilleure preuve de la duplicité des autorités algériennes est qu’elles découragent officieusement tout retour, alors que l’armée prétend réprimer sévèrement (la loi prévoit entre deux et six mois de prison) les Algériens qui reviennent. « Qui sont ceux qui reviennent ? En réalité, ils n’existent pas, il n’y en a pas, c’est encore un leurre du régime crépusculaire de Bouteflika », s’étrangle un expert. Les autorités empêchent même le financement des billets d’avion ou de train de ceux qui veulent rentrer au pays. Les listes de passagers depuis les ports et aéroports français, espagnols, italiens sont maintenant épluchées comme en temps de guerre, pour être certain que personne ne puisse revenir. En conséquence, des villes comme Alger et Oran se vident. Mais aussi les campagnes. Ce sont donc non seulement la jeunesse, mais aussi les classes moyennes qui veulent fuir.
Le marché de la vente de bateaux pneumatiques pouvant embarquer plusieurs dizaines de personnes pour un coût modique est progressivement en train de se déplacer de la Libye vers l’Algérie. Désormais un peu mieux contrôlée, la Libye n’est plus l’eldorado des passeurs, même s’il est toujours celui des trafiquants d’armes, qui intensifient depuis plusieurs mois les transferts de kalachnikovs vers l’Algérie, au cas où… En Algérie, où les Chinois ont massivement investi ces dernières années, les “refugee boats” s’achètent aisément sur des sites comme Alibaba — équivalent asiatique d’eBay ou d’Amazon et la plus grosse entreprise chinoise cotée en Bourse. Désormais, pour 1 500 à 2 000 euros, les trajets se multiplient entre des ports comme Dellys, à l’est d’Alger, et Majorque, aux Baléares. Nouveau phénomène également : les bateaux, équipés de GPS, sont plus endurants et plus solides que ceux autrefois vendus en Libye. Certains “go fast” utilisés pour les trafics de stupéfiants servent même à transporter les personnes. L’été dernier, on a vu des migrants faire la traversée en Jet-Ski contre 5 000 euros par personne…
Et pourtant, les Algériens qui fuient ne meurent pas de faim. « Ils étouffent sous ce régime postmarxiste sans perestroïka », décrypte un spécialiste de l’Algérie au Quai d’Orsay. Après tout, ils sont nombreux à avoir de la famille ou des connaissances en France, la nouvelle terre promise autrefois haïe. Étrange paradoxe. « Objectivement, la France a souvent attiré les cerveaux algériens, qui préfèrent quitter leur pays faute de perspective économique », fait aussi remarquer Pierre Razoux, pointant la surreprésentation pendant des années des entrepreneurs algériens parmi les créateurs de start-up en France. « Chez eux, ils ne peuvent même pas essayer ! », fait remarquer un spécialiste de la question au ministère des Armées.
Un autre signal inquiète particulièrement le ministère de l’Intérieur français depuis plusieurs mois : l’Algérie fait aujourd’hui partie des pays qui reconnaissent le moins leurs ressortissants interpellés en situation irrégulière sur le sol français. Un comble : même ceux qui sont en possession d’un passeport ou d’une carte d’identité du pays ne sont parfois pas reconnus par les autorités d’Alger ! C’est ainsi que, progressivement, un appel d’air est en train de se former. Dernière illustration : en publiant, lundi 8 janvier, les chiffres de l’explosion des demandes d’asile (100 412 dossiers déposés en 2017), l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a fait une révélation qui corrobore la crainte qui sous-tend notre enquête : cachée entre la Syrie, l’Afghanistan, Haïti ou encore le Soudan, l’Algérie fait partie des dix nationalités les plus représentées parmi les demandeurs d’asile en France. Soit une hausse de plus de 24 % pour les seuls Algériens de 2016 à 2017. Un chiffre, commenté avec le plus grand étonnement, pour un pays théoriquement jugé “sûr”. En coulisses, au ministère de l’Intérieur, on n’hésite désormais plus à parler de l’arrivée potentielle de près de 100 000 ressortissants algériens dans les prochaines années, si la situation s’aggrave.
Trop occupés à encaisser le choc migratoire de 2015 provoqué par l’avènement de l’État islamique, les services de renseignements européens ont, sans le vouloir, baissé la garde sur la bombe migratoire algérienne. Ils ouvrent aujourd’hui les yeux : la démographie algérienne inquiète au plus haut niveau, avec ses 41,2 millions d’habitants au 1er janvier 2017 et plus de 1 million de naissances chaque année depuis 2014, contre 800 000 en France, qui compte pourtant 25 millions d’habitants de plus. Chacun le sait désormais, le château de cartes peut s’effondrer à tout moment. Survivra-t-il au possible cinquième mandat présidentiel de Bouteflika en 2019, alors que ce dernier n’est plus que l’ombre de lui-même ? Du côté français, on cherche avant tout à ne pas jeter de l’huile sur le feu. « L’intérêt de la France est que l’Algérie tienne pour empêcher une vague migratoire et de nouveaux attentats terroristes sur notre territoire », fait valoir le spécialiste Pierre Razoux. Mais depuis le déplacement d’Emmanuel Macron en Algérie, le 6 décembre, qui a pu « voir de ses propres yeux la difficile situation du pays », selon une source élyséenne, on craint désormais le pire : si l’Algérie explose, la France sera la première touchée
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire