Le meilleur mot qui me plait dans la langue arabe est celui qui désigne l'Homme : INSANE. Il est de la famille de nassia, yansa, nisyane ( = oublier et oubli ).
Rencontrant cette semaine à Agadir, l'un des tout premiers milliardaires du royaume, originaire des Idaou Gnidif, je n'ai pas pu ne pas avoir pitié de ce pourri de fric.
A 87 ans révolus, l'homme marche difficilement telle ma défunte grand-mère. Il a l'air moins heureux qu'un de ses proches de 85 ans. Pauvre et malade mais entouré d'un amour sincère.
Notre pourri de fric n'a jamais constitué de véritables sociétés, c'est-à-dire autres que des S.A. où il est quasiment associé unique. Nommé PDG d'une grosse S.A. de Casa, son fils aîné a fui aux USA avec un paquet de milliards... Son second fils nommé PDG d'une grosse boîte à Ait Meloul, a été condamné à dix ans de prison pour trafic de drogue... Le richissime vieux hadj le maudit sans cesse !
On a ici une success story d'un pauvre égoïste qui, en fin de compte, a été nikahé par le système auquel il a rendu service ! Pour Tamazight, il va laisser des murs et des quasi-mendiants qu'il a aidé à se multiplier et à rêver d'avoir autant de fric que lui...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire