Le quotidien arabophone marocain Akhbar Al Yaom, a publié un article de fond avec un gros titre, en français: "La condition des 220 000 esclaves au Maroc dénoncé par une organisation internationale"...
En bas du même numéro, le directeur du journal dénonce l'aventure du Procureur général de Marrakech qui, dans l'avion Ram de retour de Dakhla, a exigé de voyager en première classe alors que son billet est économique...
C'est cette seconde information qui a été reprise aussi bien sur la toile qu'ailleurs...
C'est que dans la société du nikah, l'esclavagisme est moins scandaleux qu'un voyageur de la classe économique qui passe en première classe !
Je me souviens avoir pu voyager en première classe sur un avion de la même Ram de Paris avec un billet économique: J'étais passé en compagnie d'un proche parent de Benhima (l'ex PDG de la Ram).
Les billets avec "ordre de mission" toujours à plein tarif, donnaient presque tous le droit de voyager en première classe... Sauf si le nouveau PDG de la compagnie ou le gouvernement ont changé cette pratique...
Bref, l'aventure du procureur me rappelle l'expression de "deux sous" prononcée par une responsable pour être reprise et gonflée à outrance... Ce genre d'incident qui cache les crimes des autres, ou du moins les relègue à l'arrière plan, dénote le caractère drogué de beaucoup de nos concitoyens...
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