Kiosque360. Les F16 marocains, avions-bombardiers parmi les plus modernes au monde, ont effectué avec succès leurs premiers raids contre les positions de Daach déployées autour de Baghdad, en Irak.
Pour une première mission des F16 marocains en terre hostile, elle a été plutôt bien accomplie. C’est en tout cas l’impression générale qui se dégage à travers les colonnes des plus prestigieux quotidiens au monde, qui ont porté une attention particulière à la première participation de ces avions-bombardiers marocains ultramodernes à la campagne aérienne menée par la coalition contre «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie. «Le journal espagnol, Confidencial digital, a relayée, mardi 9 décembre, une information, largement diffusée par des publications internationales, dont le New-York Times, selon laquelle quatre F16 marocains ont effectué leurs premières frappes contre des positions de Daach basées autour de la capitale irakienne, Baghdad», annonce Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce mercredi 10 décembre. Une information qui, selon le même quotidien, a été confirmée via des SMS échangés entre des responsables du haut commandement militaire de «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie. «Des avions marocains viennent d’effectuer d’intenses et hyper-violents bombardements contre nos positions», laissaient entendre ces SMS, interceptés par les services de renseignement US, basés en Irak. Cette information confirme ainsi des fuites, ébruitées par des sources militaires US la semaine dernière, et relayées par LE360, d’après lesquelles un escadron de F16 marocains se dirigeait vers le Golfe en perspective de sa participation à la campagne de bombardements contre la région syro-irakienne sous contrôle de «l’Etat islamique». Il est vrai que, face à la centaine d’appareils en opération dans la région, 4 avions-bombardiers marocains, cela peut paraître comme une goutte d’eau dans un océan. Mais selon des experts militaires, «quatre avions-bombardiers parmi les plus modernes au monde, c’est une force de frappe d’une très haute valeur ajoutée». Car, les F16, un bijou de technologie militaire, restent les plus convoitées au monde. Ils sont équipés de caméras infrarouges dotées de zooms puissants. Un système qui permet d’observer des cibles de très loin, et sans se faire repérer. Ces «sniper pod», comme les appellent les experts militaires, éclairent les cibles qui seront ensuite visées par des bombes intelligentes à guidage laser. Grâce à ces caméras infrarouges, ces avions peuvent bombarder de jour comme de nuit.
F16 marocains, l’Espagne «préoccupée»
«L’Espagne suit de très près la participation des F16 marocains à la campagne de bombardements en Irak et en Syrie», relève Akhbar Al Yaoum, en indiquant que cet intérêt s’explique par un besoin de renseignement et une volonté de prendre la mesure du niveau d’entraînement et de l’opérationnalité des pilotes marocains utilisant les F16, lesquels ont bel et bien réussi à mettre en service ces redoutables avions-bombardiers et effectuer leur première mission avec un succès incontesté. Pour rappel, l’acquisition par le Maroc de ses premiers F16 en 2011 avait été accueillie à Madrid avec beaucoup de préoccupation d’autant que des experts militaires ibériques avaient estimé que les F16 marocains surpassaient en efficacité les F18 espagnols chargés de protéger les Iles Canaries. Par la même occasion, ces experts ne cachent plus leur crainte quant au renforcement de la coopération militaire entre Rabat et Washington. Mais c’est à Alger que la crainte se fait le plus ressentir, d’autant plus que, depuis 2001, l’aviation algérienne vit une série de crashs dont la plupart restent à ce jour non élucidés. Au moins six de ses appareils se sont crashés entre 2001 et 2006, et presque autant entre 2006 et 2014. Les commandes de Sukhoï et de Mig auprès de la Russie se sont révélées être un fiasco retentissant. Vous avez bien lu : entre les «joujoux» algériens et les F16 marocains, c’est le jour et la nuit.
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