vendredi 10 septembre 2021

Aziz Akhanouche nommé chef du gouverneMENT marocain

 

Aziz Akhanouche n'est pas un affreux capitaliste égoïste et hautain. C'est un homme modeste que j'ai rencontré à l'hôtel Riad Villa Blanche d'Agadir où il venait dîner avec une salade et à Tafarnoute-Marina où il prenait son petit déjeuner... Son soixantième anniversaire coïncide avec sa nomination à la tête du gouvernement marocain par le Roi Mohamed 6 tout à l'heure. 


Tel Donald Trump, notre richissime Aziz Akhanouche, vient de réussir en politique, après avoir réussi en affaires. Contrairement à des gens aussi riches et plus que lui, il se risque dans la gestion d'un royaume en pleine crise tout comme l'immense majorité des autres pays avec la pandémie. 

Cet homme originaire de notre montagne de l'Anti-Atlas aurait pu se la couler douce et profiter de son argent. Avec son luxueux jet récemment acquis pour 25 millions d'euros, il aurait pu aller s'amuser ou se reposer dans n'importe quel coin du globe tout seul ou en famille ou avec des copains comme font d'autres milliardaires.(dont un du PAM qui va très fréquemment au Panama et ailleurs).

Au lieu de cette vie "normale" des milliardaires, notre Aziz Akhanouche passe son temps à parcourir le Maroc et l'Europe pour reconstruire son parti qui se veut centriste. Rien que pour cela, notre richissime Akhanouche mérite un bravo même s'il a l'air d'une machine à faire des sous ! Or, faire beaucoup de sous dans ce royaume c'est être un beau fruit de la corruption orchestrée par le Makhzen. Mais un monde corrompu n'est-il pas plus drôle, moins ennuyeux et donc meilleur qu'un monde où un chef tue  jusqu'à ses proches pour une question de vol ou de corruption (La Corée du Nord) ?

Mais qu'est-ce-qui fait courir Aziz ? Se demande notre ami Omar Magdoul qui poursuit: "Il aurait plus gagné toutes les facilités en étant en dehors de l'appareil étatique". J'ajoute qu'en agissant comme il le fait, Aziz joue avec toute sa fortune. Déjà au temps de Hassan II, de riches marocain ont refusé d'être ministre. Et c'est Hassan II qui l'a dit. Bravo donc, Aziz, pour ne pas avoir choisi la solution la plus facile. 

Marx dit bien que l'homme n'est pas une abstraction. Il est le fruit de ses rapports sociaux. Or, Aziz  a l'envie et le plaisir d'être chef depuis ses années du lycée public de Casablanca. Ses rapports avec les employés des sociétés de sa famille ont aiguisé cette envie et ce plaisir. Il est donc devenu un animal politique au sens moderne...


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