L'ART, LA FEMME , L'ALCOOL ET LA LIBERTE SONT LES ANTIDOTES DU DJIHADISME
Merci à Majid Blal du Canada
Rame-à-dent au Nikahistan
Chaque année, le mois de Ramadan nous surprend avec la quantité des pieux qui s'y agglutinent le temps prescrit entre l'apparition d'un croissant et la mort d'une lune. lls se mettent beau en blanc immaculé et c'est fortement louable. Ils reposent leurs bijoux de famille qui pendent en toute liberté dans des sarouals "Qandrissa" loin de l'écrasante basse pression des slips serrés.
Ils se préparent pour la thérapie par la colère du jeûneur qui se donne le prétexte divin pour sortir le méchant en lui. D'une façon légitimée par sa foi retrouvée ils se mettent en rogne pour n'importe quel contrariété. L'important, c'est de démontrer la profondeur de sa foi en étant exécrable. Ils vous diront que les rapports sexuels hors mariage et les adultères qui vont avec sont "haram" pendant la journée. Mais qu'après la rupture du Carême tout est "hallalisé". Insidieusement, ils vous feront admettre que la baise libre est bien tolérée pendant les onze mois restant de l'année.
Ils refont l'exercice annuel de la mémorisation en vous rabâchant des bouts de textes sacrés ou improvisés pour vous donner la mesure de la fabulation qu'ils se forcent à croire et s'efforcent à vous inculquer. Ils vous parlent des pauvres, des sans abris, des damnés de la terre pendant qu'ils se gavent dans l'opulence parmi les leurs, dans leurs tribus, de la production de glucide du pays.
Ils clament haut et fort qu'ils ont arrêté de boire de l'alcool un mois avant la venue du mois de la privation et par déduction se légitiment la consommation annuelle des autres mois restant. Personne parmi eux n'a le courage de dire que l'alcool n'est pas absolument haram ! Ils ne font pas la récolte( Hssad) des céréales par la faux et la faucille à plus de 40 degrés centigrades. Souvent, Ils prennent leur congé au mois de Ramadan pour veiller les nuits et dormir les journées, se réveillant juste une heure avant la rupture du jeun, en citant des incantations et en marmonnant des formules qui ouvrent le chemin du paradis, avec le plus sérieux des tons empruntées aux imams belliqueux.
Ils s'autoproclament clergé habilité à moraliser la rue et le monde. Alors que Mohamed a rejeté toute idée de clergé, ils se donnent le pouvoir d'une autorité spirituelle qui juge les comportements déviants des autres. Une police des mœurs qui ne sévit qu'un mois par an. Les autres sont souvent cités comme les plus mécréants qui n'ont d'avenir post mortem que la géhenne flambant au cognac.
Les plus nantis vous diraient qu'ils partent chaque année en pèlerinage de la Oumra en Arabie Saoudite et que pour chaque Oumra, 250,000 péchés leurs sont pardonnés. Comme quoi le paradis est accessible, plus facilement, aux riches et que la bourse des Hassanates est bien sous la coupole des investisseurs.
Ils se positionnent dans la posture des limiers qui instruisent vos incartades pour vous trouver des manquements flagrants et frauduleux. Ils vous reprocheraient la bonne odeur parfumée de votre corps au Naturel. Ils vous diraient la ferveur du croyant strict, tranchant, catégorique qui finit toujours sa phrase par les cinglants: Point, Basta,sdina, hada houwa, jme3 rassek et une demi sourate appropriée ou un morceau d'un hadith vérifié ou pas rapporté par le Borgne ou par le Boiteux, pour clore le tout. L'air satisfait des patriotes de retour d'une guerre gagnée.
La ferveur du croyant n'est pas autour de l'islam mais autour d'une conception de l'Islam. Ritualisme sublimé comme recours et comme alternative à toutes les déconfitures des dirigeants et des partis politiques qui n'ont plus de vision, ni de propositions sociétales à offrir. L'ignorance, le vide intellectuel, le néant idéologique, la malhonnêteté, le cul de sac des inégalités économiques, les disparités flagrantes des écarts sociaux, la cupidité, la corruption... Tout un ensemble de facteurs qui ont convergé pour mener les gens blasées vers un cynisme où seule une conception de L'islam parait comme l'unique espoir.
Le sens critique n'est plus perçu comme un vecteur de raisonnement et de conscientisation car on n'argumente plus. On se contente de réciter une sourate ou un hadith au début d'une discussion et on coupe court à l'argumentaire. Toute objection devient alors l'œuvre de mécréants, d’éléments à faire taire ou à marquer au fer rouge. Pire encore, on s,'est arrogé les pouvoirs divins au point que certains se donnent le droit de faire dans la certification du bon et du mauvais musulman, du pieux et du mécréant, une technique takfiri (d'excommunion) qui permet l'inquisition et l'étiquetage des gens.
Si vous aimez l'islam, il faut vous réveillez ! Car les Musulmans sont A PRESENT, les peuples les plus arriérés, les plus illettrés, les derniers esclavagistes, les plus méchants vis-à-vis des autres et de leur frères et soeurs !
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