Les sociétés islamiques ne tarderont pas à imploser avec l'enrichissement de bandes de profiteurs et l'abrutissement des masses populaires!
Ce début d'été 2017 marque le 65ème anniversaire de la mort de mon grand père: feu Mohamed LEMLIH, le premier à porter ce nom de "Lemlih"(terme sémitique hébreu-arabe difficile à traduire car il a une dimension sémantique poétique en arabe et il est aussi fort utilisé dans diverses langues parlées. Son sens va de "bon" à "agréable", "enivrant", "parfumé", "appétissant" voire "beau / belle", "angélique" comme dans le célèbre poème chanté par Sabah Fakhri "Koli lemlihati fi al khimari al aswadi" (On croit tout d'abord qu'il s'agit d'une belle dans son khimar ensuite on trouve que c'est l'ange du vin noire qui se présente devant le prieur enfin sens multiples comme pour toutes poésies...) ... Bref, je peux être fier de mon grand père né au XIXème siècle et mort donc au milieu du XXème et qui a été appelé Lemlih.
Sa mort coïncidait avec la fin du Protectorat français au Maroc et l'avènement de l'indépendance. Celle-ci était pour les Marocains, des montagnes et des prairies d'espoir. Avec leurs frères au pouvoir, ils s'attendaient à avoir une société nettement meilleure que celle des colons...
Fer de lance de la lutte contre le colonialisme, le MN (Mouvement National) promettait au peuple d'établir une nouvelle société meilleure que celle du Protectorat. Une société fraternelle, juste et solidaire et non une affreuse société où règne un capitalisme sauvage pire que le colonialisme !...
Revenons à feu le premier Mohamed LEMLIH. Il a eu neuf enfants dont seuls quatre sont restés en vie: deux filles et deux garçons. Tout comme mon père ! Tous les quatre ont été mariés au début du siècle passé. Aujourd'hui, la descendance par les deux sexes de ce premier Lemlih atteint 112 personnes dont plus de cent sont toujours en vie !
Cent Marocaines et Marocains dont la vie a été plus ou moins directement influencée par la politique du Makhzen et par les idées du MN: Entre autres, tous ont abandonné leur langue maternelle d'origine: l'amazigh sur l'autel de l'arabe du coran et surtout de la darija urbaine..
Les femmes ont toutes été instruites jusqu'à la fin du collège, les hommes ont tous eu une formation professionnelle ou supérieure. Tous lisent et ont des activités culturelles. Tous ont, individuellement, une occupation digne et un salaire décent. Il y en a qui sont en postes diplomatiques aux USA, au Canada, en France, en Allemagne et au Japon. La majorité de ces cent lemlih sont actionnaires dans des S.A. qui refusent, par principe, l'individualisme égoïste et les concentrations malsaines des richesses et des moyens pour les faire.
Comme la majorité des Marocains, ces cent Lemlih sont le plus souvent heureux: Ils voient l'avenir avec optimisme. Dans le royaume et contrairement aux mécréants colonialistes qui sacralisaient le fric, les clés de la réussite sociale sont: le travail honnête et l'effort continue et non la corruption, le vol, les spoliations, l'inceste économique et surtout, surtout le bon vouloir du Makhzen...
Lorsque mon grand père meurt, je n'avais pas encore cinq ans. On m'a donc interdit de l'accompagner à sa dernière demeure... Mais toujours en refuznik, je sortis pieds nus tout de même du douar pour le voir disparaître dans la terre... 65 ans après je l'ai vu dans mon rêve de la nuit passée:
- Mon petit fils ! Me dit-il. Je voulais juste prendre une bière avec toi. Mais je retourne dans ma tombe ! J'y suis mieux que la majorité écrasante de mes petits enfants qui vivent dans ce beau royaume ! Baignant dans l'ignorance et dans les drogues au sens large, la quasi totalité de mes petits enfants chôment où immigrent sur d'autres continents lointains. Les femmes, en général sont juste des sacs entre quatre murs, pour consommer, fabriquer des petits et de grands problèmes. Les plus intelligents sont réduits soit à sombrer dans un affairisme pathologique soit à s'enfoncer dans la misère...A Dieu donc fiston !
- Attends papi ! Je ne vais pas tarder à te rejoindre car mieux vaut mourir que vivre dans ce bled où Satan est Ministre de l'Economie, des Finances et de la Justice !
- Bien que la mort ne soit pas du tout ce qu'il y a de plus douloureux, je te demande de continuer encore un peu à te battre contre l'injustice ! Cette injustice qui rend malheureux tous les vivants: Elle fait des riches des machines à collectionner les propriétés et des pauvres des jaloux, des envieux et des abrutis qui ruminent leur vengeance dans leur subconscient...
- Est-ce-que tu as souffert en mourant ?
- Dieu qui est infini et parfait, total et absolu, ne crée pas des humains pour les faire souffrir au départ et à la fin ! Si vous saviez ce qu'est la mort, vous seriez trop nombreux à vous suicider. La mort, mon petit, c'est une douleur aussi grande que courte suivie immédiatement par un orgasme fou jamais vécu ! Dieu récompense tous ceux qui ont vécu avec cet immense plaisir terminal.
- Et pourtant nos imams parlent tous de "aadabo al kabr" (la douleur de la tombe) !!!
- Ce n'est qu'une de leurs inventions pour faire peur aux croyants qui répugnent à penser, à douter et à faire un travail cérébral...
+ + + + + + +
Réveillé face à cette situation malsaine, j'ai décidé de chercher Dieu, alias Allah, alias Arafik Al Aala (le Camarade-d'en-haut). Et comme je suis persuadé que Dieu n'est pas comme un empereur byzantin mais bien plus grand, infiniment plus grand dans les deux sens: dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand, j'ai donc trouvé Dieu au sein même de ma tête !
Et je crois que cet Allah infini est au-dessus d'un être hypothétique avec une armée d'anges tenant la comptabilité des péchés, des courbatures et des aumônes afin de sanctionner et de récompenser les pauvres êtres humains. Je rejoins donc Ibno Rochd dans sa perception d'Allah qui dérange le "clergé" islamique...
Ayant trouvé Dieu, je prends la liberté d'établir un contrat avec Lui.
Entre C.I. (le Créateur Infini) et S.E. (Saïd Epsilon).
Art. 1 : Le C.I. s'engage à maintenir en vie S.E. pour 3 ans renouvelables par tacite reconduction en 6, 9, 12 et 15.
Art. 2 : S.E. s'engage à aimer le C.I. et à ne pas nuire à ses créatures animales quelles qu'elles soient.
Art. 3 : Le C.I. s'engage à garantir la nourriture à S.E. et à sa famille et à les protéger de toute agression.
Art. 4 : S.E. s'engage à démasquer les mauvais êtres humains qui se moquent du C.I. et le prennent pour un petit empereur aveugle et à la puissance fort limitée.
Art. 5 : Le C.I. s'engage à aider S.E. notamment, à le protéger, à faire connaître ses écrits afin qu'il laisse une trace sur la Terre .
Art. 6 : S.E. s'engage à lutter contre les nombreuses divinités anciennes ou actuelles par exemple : le Dirham, l'Euro, le Dollar... le portable etc...
Art. 7 : Le C.I. étant seul maître absolu sur et dans ses créatures, il peut donc modifier à sa guise ce contrat sans préavis ni information.
Ce début d'été 2017 marque le 65ème anniversaire de la mort de mon grand père: feu Mohamed LEMLIH, le premier à porter ce nom de "Lemlih"(terme sémitique hébreu-arabe difficile à traduire car il a une dimension sémantique poétique en arabe et il est aussi fort utilisé dans diverses langues parlées. Son sens va de "bon" à "agréable", "enivrant", "parfumé", "appétissant" voire "beau / belle", "angélique" comme dans le célèbre poème chanté par Sabah Fakhri "Koli lemlihati fi al khimari al aswadi" (On croit tout d'abord qu'il s'agit d'une belle dans son khimar ensuite on trouve que c'est l'ange du vin noire qui se présente devant le prieur enfin sens multiples comme pour toutes poésies...) ... Bref, je peux être fier de mon grand père né au XIXème siècle et mort donc au milieu du XXème et qui a été appelé Lemlih.
Sa mort coïncidait avec la fin du Protectorat français au Maroc et l'avènement de l'indépendance. Celle-ci était pour les Marocains, des montagnes et des prairies d'espoir. Avec leurs frères au pouvoir, ils s'attendaient à avoir une société nettement meilleure que celle des colons...
Fer de lance de la lutte contre le colonialisme, le MN (Mouvement National) promettait au peuple d'établir une nouvelle société meilleure que celle du Protectorat. Une société fraternelle, juste et solidaire et non une affreuse société où règne un capitalisme sauvage pire que le colonialisme !...
Revenons à feu le premier Mohamed LEMLIH. Il a eu neuf enfants dont seuls quatre sont restés en vie: deux filles et deux garçons. Tout comme mon père ! Tous les quatre ont été mariés au début du siècle passé. Aujourd'hui, la descendance par les deux sexes de ce premier Lemlih atteint 112 personnes dont plus de cent sont toujours en vie !
Cent Marocaines et Marocains dont la vie a été plus ou moins directement influencée par la politique du Makhzen et par les idées du MN: Entre autres, tous ont abandonné leur langue maternelle d'origine: l'amazigh sur l'autel de l'arabe du coran et surtout de la darija urbaine..
Les femmes ont toutes été instruites jusqu'à la fin du collège, les hommes ont tous eu une formation professionnelle ou supérieure. Tous lisent et ont des activités culturelles. Tous ont, individuellement, une occupation digne et un salaire décent. Il y en a qui sont en postes diplomatiques aux USA, au Canada, en France, en Allemagne et au Japon. La majorité de ces cent lemlih sont actionnaires dans des S.A. qui refusent, par principe, l'individualisme égoïste et les concentrations malsaines des richesses et des moyens pour les faire.
Comme la majorité des Marocains, ces cent Lemlih sont le plus souvent heureux: Ils voient l'avenir avec optimisme. Dans le royaume et contrairement aux mécréants colonialistes qui sacralisaient le fric, les clés de la réussite sociale sont: le travail honnête et l'effort continue et non la corruption, le vol, les spoliations, l'inceste économique et surtout, surtout le bon vouloir du Makhzen...
Lorsque mon grand père meurt, je n'avais pas encore cinq ans. On m'a donc interdit de l'accompagner à sa dernière demeure... Mais toujours en refuznik, je sortis pieds nus tout de même du douar pour le voir disparaître dans la terre... 65 ans après je l'ai vu dans mon rêve de la nuit passée:
- Mon petit fils ! Me dit-il. Je voulais juste prendre une bière avec toi. Mais je retourne dans ma tombe ! J'y suis mieux que la majorité écrasante de mes petits enfants qui vivent dans ce beau royaume ! Baignant dans l'ignorance et dans les drogues au sens large, la quasi totalité de mes petits enfants chôment où immigrent sur d'autres continents lointains. Les femmes, en général sont juste des sacs entre quatre murs, pour consommer, fabriquer des petits et de grands problèmes. Les plus intelligents sont réduits soit à sombrer dans un affairisme pathologique soit à s'enfoncer dans la misère...A Dieu donc fiston !
- Attends papi ! Je ne vais pas tarder à te rejoindre car mieux vaut mourir que vivre dans ce bled où Satan est Ministre de l'Economie, des Finances et de la Justice !
- Bien que la mort ne soit pas du tout ce qu'il y a de plus douloureux, je te demande de continuer encore un peu à te battre contre l'injustice ! Cette injustice qui rend malheureux tous les vivants: Elle fait des riches des machines à collectionner les propriétés et des pauvres des jaloux, des envieux et des abrutis qui ruminent leur vengeance dans leur subconscient...
- Est-ce-que tu as souffert en mourant ?
- Dieu qui est infini et parfait, total et absolu, ne crée pas des humains pour les faire souffrir au départ et à la fin ! Si vous saviez ce qu'est la mort, vous seriez trop nombreux à vous suicider. La mort, mon petit, c'est une douleur aussi grande que courte suivie immédiatement par un orgasme fou jamais vécu ! Dieu récompense tous ceux qui ont vécu avec cet immense plaisir terminal.
- Et pourtant nos imams parlent tous de "aadabo al kabr" (la douleur de la tombe) !!!
- Ce n'est qu'une de leurs inventions pour faire peur aux croyants qui répugnent à penser, à douter et à faire un travail cérébral...
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Réveillé face à cette situation malsaine, j'ai décidé de chercher Dieu, alias Allah, alias Arafik Al Aala (le Camarade-d'en-haut). Et comme je suis persuadé que Dieu n'est pas comme un empereur byzantin mais bien plus grand, infiniment plus grand dans les deux sens: dans l'infiniment petit et dans l'infiniment grand, j'ai donc trouvé Dieu au sein même de ma tête !
Et je crois que cet Allah infini est au-dessus d'un être hypothétique avec une armée d'anges tenant la comptabilité des péchés, des courbatures et des aumônes afin de sanctionner et de récompenser les pauvres êtres humains. Je rejoins donc Ibno Rochd dans sa perception d'Allah qui dérange le "clergé" islamique...
Ayant trouvé Dieu, je prends la liberté d'établir un contrat avec Lui.
Entre C.I. (le Créateur Infini) et S.E. (Saïd Epsilon).
Art. 1 : Le C.I. s'engage à maintenir en vie S.E. pour 3 ans renouvelables par tacite reconduction en 6, 9, 12 et 15.
Art. 2 : S.E. s'engage à aimer le C.I. et à ne pas nuire à ses créatures animales quelles qu'elles soient.
Art. 3 : Le C.I. s'engage à garantir la nourriture à S.E. et à sa famille et à les protéger de toute agression.
Art. 4 : S.E. s'engage à démasquer les mauvais êtres humains qui se moquent du C.I. et le prennent pour un petit empereur aveugle et à la puissance fort limitée.
Art. 5 : Le C.I. s'engage à aider S.E. notamment, à le protéger, à faire connaître ses écrits afin qu'il laisse une trace sur la Terre .
Art. 6 : S.E. s'engage à lutter contre les nombreuses divinités anciennes ou actuelles par exemple : le Dirham, l'Euro, le Dollar... le portable etc...
Art. 7 : Le C.I. étant seul maître absolu sur et dans ses créatures, il peut donc modifier à sa guise ce contrat sans préavis ni information.
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