En un mois, au moins trois policiers se sont donné la mort dans trois endroits différents du pays. D'aucuns disent que la raison de ce triste phénomène est la pression exercée sur le personnel de la sécurité nationale par les responsables... Or, il est certain que cette raison n'est ni l'unique ni la principale qui explique l'acte de policiers qui retournent leur arme contre leur propre corps..
Quand on sait que dans notre pays, la police demeure l'un des rares corps de la fonction publique à vraiment travailler, on imagine les dégâts que causeraient à eux mêmes et au pays entier, les autres fonctionnaires au cas où ils disposeraient d'une arme à feu... On imagine aussi la corrida sanguinaire que provoqueraient les chômeurs diplômés au cas où ils disposeraient d'armes à feu. Ils se mettraient à conjuguer allègrement le verbe "se suicider" à toutes les personnes...
Face à leurs collègues dans les autres domaines, les policiers sont victimes d'une grandissante "hogra" (sorte de mépris à la marocaine). Dans " la guerre des moustiques " région de Larache , il y a quelques semaines, des policiers ont été accusés d'avoir volé des paquets de tabac dans des magasins, eux qui n'ont plus le droit de tabasser des voyous, Droits de l'Homme oblige...
La direction générale vient d'annoncer qu'elle a chargé des psychiatres pour mener une enquête sur le suicide des policiers.
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