dimanche 5 février 2023

Le capitalisme crée pas toujours le bonheur parfois le contraire

 

Chez une famille au quartier Jorf (sud d'Agadir) j'ai vu une famine réelle et honteuse pour notre royaume: Onze personnes survivent avec les charités ! Où allons nous ? 

N.B. : Je reviens à mes lecteurs après une absence involontaire !

Le siècle passé, avant que le djihad de la corruption s'installa avec l'indépendance du royaume, les familles étaient plus unies. Il n'y avait pas ces groupes multisectoriels qui brassent de nombreux milliards. Les grands commerçants avaient un commerce dans une ville. Les écarts en propriétés et en revenus n'étaient pas astronomique....

Puis le capitalisme sauvage sortit d'une modernité biaisée. Il épousa une corruption née d'âmes corrompues par des siècles de lavage de cerveaux. Et ce capitalisme bougnoule se met à rivaliser avec celui de l'Hexagone. En quelques dizaines d'années, il parvint à le battre en terme de combativité et de rentabilité.

La corruption et la malhonnêteté sont ses moteurs essentiels et son carburant vital. Il écrasa le travail et abrutit la masse des travailleurs. Les PDG crient :'C'est nous qui travaillons, l'argent est donc à nous !". Les travailleurs, face aux salaires esclavagistes, répètent:'Hamdolillah ! Y a pire que nous !". En effet des millions de chômeurs maquillent leur misère conformément à l'islam qui dit qu'Allah est avec les sabirines (les patients) et qu'Il finira par faire régner la justice après avoir sanctionné les méchants égoïstes...

Ces croyants sont parfois plus heureux que les richissimes individus puisque le bonheur est choisi par chacun. Les conditions matérielles ne l'imposent pas  et ne l'interdisent pas. Elles augmentent juste son intensité comme elles aggravent son manque. Ainsi, quand un pauvre est heureux face à un riche malheureux, il crée une jalousie inconsciente et inavouée.


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