vendredi 29 juillet 2022
Sahara marocain: Du nouveau chez les bandes séparatistes
samedi 23 juillet 2022
Agadir: L' Ambassadeur israélien au Kenya, dans le téléphérique
Maroc halal : Le droit de boire une bière au soleil...
Dans les année 80 du siècle passé, au quartier l'Oasis à Casablanca, j'étais chez mon ex prof et grand ami Maxime Andréoli. Il y avait avec nous Ali Yata, SG du communisme marocain dont le parti a été interdit mais qui s'est reformé sous un autre nom: Le PPS (Parti du Progrès et du Socialisme dans la direction duquel il y avait un autre prince...). Mon appartenance à ce courant politique continuait de se fissurer après un séjour en URSS (Cf mon Souvenirs d'Odessa)...
En prenant un Ricard, je lançais :" Peut-il y avoir une gauche dans un pays où le droit de boire une bière au soleil n'est pas garanti ?"... Quelques années après, Maxime Andréoli me rappela mon interrogation lors d'une longue discussion à Melilla.
Plus de trente ans après, le droit de boire une bière au soleil n'est toujours pas garanti. Les responsables de "droite" , du "centre", "islamistes" et de "gauche" continuent de boire en cachette et honteusement... Les lois ont certes évolué mais ce sont les mentalités qui semblent plutôt avoir reculé. Dans ce domaine notre peuple est devenu plus réactionnaire que le Makhzen. (Makhzen veut dire la périphérie traditionnelle du Palais, actuellement les Alger rien confondent Roi et Makhzen, de même des Tunisiens rizpoubellequand ont crié contre le Makhzen lorsque le Roi Mohamed 6 arrivait à Tunis il y a quelques années)...
Ce refus populaire (aux autres frisés) du droit de boire une bière au soleil, se manifeste en cette fin juillet 2022 à l'occasion d'un festival de la bière prévu pour fin aout prochain à Bouskoura ! Ce ne sera pas évidemment un festival comme en Allemagne où tout le monde boit dans une ambiance humaine inégalée. Ce fut mon meilleur souvenir d'Allemagne à l'ouest de Munich, dans un village ! Il y avait le PDG des chemins de fer allemands, tout le monde buvait dans l'égalité et la fraternité... Très peu se saoulaient... Bref il y avait l'ivresse de l'amour, de la vie et de l'espèce humaine...
Tous mes remerciements à Madame Ghita Zniber, PDG du groupe Zniber pour son invitation. Cette grande dame a construit une usine d'eau de table à Oujda. Le festival est organisé surtout par la chambre de commerce allemande.
Que le BP du PPS publie un communiqué pour ce droit de boire une bière au soleil et il ferait un grand pas contre le diktat islamiste inavoué qui est en parfaite dichotomie avec l'islam des lumières, de la modernité et du progrès !
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Ci-dessous mes 2 romans sortis à Paris et disponibles en ebook, en papier, chez les éditeurs, chez Amazon, à la Fnac, à la librairie Vice-Versa de Jérusalem (Israël) :
vendredi 22 juillet 2022
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dimanche 10 juillet 2022
Cet Aïd coïncide avec l'anniversaire du décès de Ahmed LEMLIH
Il y a exactement 41 ans mourait mon père Ahmed LEMLIH qui a été durant plus de 20 ans un émigré exemplaire en France. Rentré au royaume, il séjourna à Meknès puis ouvrit un commerce d'alcools au quartier Guéliz de Marrakech... Ce commerce donnera la société Menalco Food Of Morocco ainsi que la chaîne des magasins Victoria Drink Store, ainsi que d'autres affaires fruits du travail acharné de mon frère Abdellah LEMLIH...
Mon ouvrage Ahmed LEMLIH, émigré exemplaire, n'a pas pu sortir à Paris. Mais ce n'est que chose remise ! Voici un petit extrait:
A l'aube de l'indépendance, alors que Djemaa El Fna vivait des troubles graves entre les nationalistes meneurs de la population musulmane et les soldats sénégalais de la Légion Etrangère Française, j'accompagnais mon père chez son ami et fournisseur en alcools Monsieur Bitton. C'était un juif dont la famille allait émigrer en Israël où elle brillera et donnera des ministres et de grands citoyens de l'Etat hébreu...
M. Bitton: - Si Ahmed, toi qui travaillais très bien chez Citroën-Paris et qui a même rencontré André Citroën à son retour de Chine, pourquoi tu es revenu pour ouvrir ici, à Marrakech, une épicerie d'alcools ?
A. Lemlih: - J'ai une belle histoire avec les bouteilles. Ce sont elles qui m'ont sauvé la vie à Saint Etienne où j'ai travaillé durant six ans !
M. Bitton: - Explique-moi !
A. Lemlih: - Dans les mines de charbons de Saint Etienne, nous étions une centaine de berbères de l'Anti-Atlas... C'était sous la 3ème République de France. Nous vivions dans des camps affreux pire que les camps de concentration nazis...
M. Bitton: - Tu oublies les bouteilles ?
A. Lemlih: - Non ! Ce sont elles qui m'ont empêché de mourir congelé comme un de mes compatriotes ! Les Français prenaient ces bouteilles et les remplissaient d'eau très chaude et on les mettait avec nous sous des couvertures plutôt fines. Toi qui es né et vis à Marrakech, tu ne peux pas imaginer le froid qu'il faisait dans les camps en tôle ! C'était comme dormir à la belle étoile sur les collines enneigées !
Témoin du dialogue, je souriais en imaginant mon jeune papa serrant, en France, entre ses bras, une grosse bouteille pleine d'eau chaude et ma jeune maman serrant, entre ses bras, à 2000 km plus au sud, un oreiller plein de laine de mouton !...
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Ci-dessous mes 2 romans autobiographiques sortis à Paris et disponibles en ebook, en papier, chez les éditeurs, chez Amazon, à la Fnac, à la librairie Vice-Versa de Jérusalem (Israël):