Bien avant de mourir, le Prophète Mohamed a catégoriquement rejeté toute idée de clergé en islam. Celui-ci était né d'une révolution culturelle contre les trois grands clergés de la Mecque, le juif, le chrétien et l'animiste...Ces trois faisaient leur beurre en trompant leur ouailles...
L'islam originel rejetait, en effet, les "professionnels de la religion". Il n'y avait que Bilal le muezzin et pas du tout ces genres d'imams et de cheikhs que nous avons aujourd'hui et qui sont prêts à répondre à toutes les interrogations sans exception comme s'ils étaient des porte-parole d'Allah !
En réalité ce clergé islamique artificiel est le produit des masses musulmanes largement ignorantes et très crédules dès qu'on leur emballe l'idée (ex: une fatwa) dans la parole divine. Ces illuminés qui font leur beurre en commercialisant l'islam demandent, pour disparaître, que tous les musulmans soient d'un niveau intellectuel supérieur pour discerner eux mêmes le bien du mal selon la raison... Mohamed a bien dit "al halal bayine wa al haram bayine (le bien est clair le mal est clair)...
Mais, à moyen terme l'apparition de ces musulmans supérieurs qui sacralisent l'humain et utilisent le meilleur don divin, leur cerveau, est une utopie qui me rappelle celle de "l'homme nouveau" chère aux Soviétiques....
En attendant donc cette amélioration qualitative des musulmans qui les rapprocherait de la laïcité, nous devons assister à ce drôle de hadj (pèlerinage) de plus en plus démasqué dans sa dimension mercantiliste notamment. Nous devons assister à cette non moins drôle "fête des moutons". Nous devons assister à ces millions qui tournent autour de la Kaaba en répétant le salam alors qu'au même moment de pauvres musulmans sont bombardés par leurs frères musulmans, à quelques jours de chameau seulement de la Kaaba...
Au Nigéria des musulmans ont fait une sorte de délocalisation de la Kaaba en disant qu'Allah étant partout, ce n'est donc pas nécessaire de se faire déplumer par les Saoudiens...
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