Je n'ai pas tout dit de peur d'être censuré pour "apologie du suicide"
On dit que l'être humain est un roseau
En réalité c'est un drole de roseau
Un roseau différent de celui du tableau
Il n'est pas du tout rond comme les pôteaux
Qui poussent partout pour servir les réseaux
Il a des faces variées comme des tableaux
Des faces avec chacune une conscience
Une face vulgaire car sans conscience
Une face qui refuse et rejette la science
Parmi ces faces, j'en ai une rouge et noire
Noire de savoir que les Botswanais noirs
Vivent moins corrompus et savent boire
Rouge de honte face à ces frères dits arabes
Qui se niquent entre eux comme des crabes
Qui dansent sur des cadavres avant l'aube
Noire de désespoir devant ces gens-ci et ces gens-là
Qui vivent comme des automates, des machines à bla bla
Des machines à consommer et à courir sans être las
Derrière les propriétés et tous les accessoires d'ici bas.
Cette face ne croit plus au mythe de "l'homme nouveau" jeté
Elle voudrait bien plaindre des milliards d'humains drogués
Des humains bons à se multiplier sur de la boue surpeuplée
Mais, à défaut de plaindre, elle s'en va accepter son sort:
Redevenir matière et être tout ce qu'elle imagine à tort
Ou à raison dans un monde infini où tout tourne et se tord
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