mardi 4 février 2014

Maroc: Mismar al Massar ou le degré 0 de l'éducation


L'un des départements les plus budgétivores, le Ministère de l'Education Nationale est, ces jours-ci, aux prises avec une fronde de lycéens à cause d'un énième plan pour maintenir à flot, le navire de Bab Rouah.
Dans cette Education où domine un discours aussi vide qu'erroné, aussi hypocrite que faussement actuel, rien ne va plus:
L'enseignement préscolaire est laissée à un privé essentiellement assoiffé d'argent ou à des chômeurs déguisés en éducateurs dans des garages ou encore à des salafistes empoisonneurs: des petits sont sacrifiés à un folklore archaïque consistant à apprendre le coran sur des planches comme il y a des siècles...
L'enseignement fondamental est laissé à des instituteurs qui sont souvent agents immobiliers, éleveurs, agriculteurs, bref business men et qui parviennent difficilement à faire apprendre aux petits l'alphabet et les tables de multiplication;;;
L'enseignement secondaire est gangrené par la même soif d'argent et par l'impunité des enseignants traîtres, je-m'en-foutistes,  et absentéistes... Dans le privé, les enfants de la minorité relativement aisée ont des notes gonflées pour des raisons de marketing...
L'enseignement supérieur est dans l'impasse: Trop d'étudiants et des enseignants qui surestiment leur valeur et leur travail, des enseignants avec des salaires des dizaines de fois le Smig pour des dizaines de fois moins de travail... Quant à l'enseignement supérieur privé il vise, malgré lui, à approfondir et à aggraver les inégalités sociales...
C'est pourquoi il vaut mieux parler de "mismar" (clou) dans le cercueil de l'Education de moins en moins nationale...

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