Sidi Boutef:-Essayez donc d'aimer, juste un tout petit peu, le Maroc où vous avez grandi... Et n'essayez plus de gouverner cette Radépo même si cette fonction, pour un président-marionnette, ressemble à l'acte de boire un café...
Depuis l'inoubliable rencontre entre mon géniteur et Abdel Aziz Bouteflika, au Firdaousse, sur la cote atlantique au nord de Rabat, quelques mois avant le coup d'Etat sanglant de Skhirate, j'ai appris que ce Boutef est un de ces personnages qui aiment tellement la vie qu'ils refusent dramatiquement de quitter ses meilleures expressions qu'offre le statut de chef d'Etat. Ce refus dramatique se traduit ainsi par une quatrième candidature au poste de président de la Radépo (République Algérienne Démocratique et Populaire)...
Car le chef de la Radépo n'est pas un simple président. C'est un raisse (président en arabe). Il a aussi, bon gré, malgré lui, une dimension spirituelle...comme en témoigne son grandiose (et ridicule) projet de mosquée monstrueuse à Alger... La Radépo étant une entité avant tout musulmane et arabe où le temps est perçu différemment: lorsqu'on trouve un raisse convenable on le garde à vie en oubliant le temps...
La dimension "arabe" de cette Radépo est illustrée par la conception d'un bâtard à la barbe du Maroc voisin et frère. Un bâtard baptisé "Rasde" dont la "population" n'a jamais été recensée et dont le président n'a jamais été changé depuis plus de 35 ans... Bref la clique au pouvoir à Alger comprend la démocratie comme une technique de règlement de comptes intra et extra muros...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire