A un peu moins d'une semaine de la fête des moutons, le Makhzen ( les pouvoirs publics au Maroc) a une remontée de température. Et cela n'est pas dû au réchauffement planétaire, C'est le symptôme d'une fièvre généralisée due à une ou plusieurs maladies... Plutôt plusieurs maladies. Voici quelques observations de cet excès de degrés:
1) Dès le début de la semaine, notre premier ministre annonce avec beaucoup de nervosité que le gouvernement va bloquer toute augmentation des salaires et va s'interdire d'embaucher d'autres fonctionnaires...
2) A l'approche du second vendredi d'octobre, date d'ouverture de la session d'automne du Parlement, la classe politique a visiblement de la fièvre car le gouvernement Benky 2 tarde à être formé...
3) Sur le plan économique, les distributeurs de produits pétroliers, par exemple, ont visiblement de la fièvre à l'approche du 16 du premier mois d'application de la nouvelle politique des prix...
4) Le ministre de l'éducation nationale en réponse aux demandes pour l'augmentation du nombre de trois jours chômés a décidé de multiplier ce trois par deux et d'ajouter un jour de bonus: sept jours au lieu de trois...
5) A quelques jours de l'Aid, des bureaucrates ne pensent plus qu'à leur(s) mouton(s). Ainsi les élus essayent d'avoir un mouton digne de leur rang social. Lorsqu'ils sont présidents de commune, par exemple, ils n'hésitent pas à demander un, deux, voir tout un troupeau aux "bénéficiaires" de marchés publics...
6) La police de la circulation, quant à elle, elle a mis les bouchées doubles. Des barrages sont dressés un peu partout... "afin de lutter contre les accidents à la veuille de l'Aid" dit-on...
Ces gens-là forment la quadrature de notre présent cercle vicieux...
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