Ces deux personnages visiblement malades ne partagent pas seulement le syntagme "Abdel Aziz" (+ ou - zin zin)- prénom pour le premier mourant entouré de fleurs, le Raisse de toutes les algéries (allant de celle des généraux pillards à celle des chômeurs de Bab El Oued), et nom pour le second, le Raisse depuis plus de 30 ans du projet d'Emirat au sud du Maroc dont le premier personnage est à la fois le géniteur (c'est son seul bébé mal même si on dit que son frère Said serait son fils mais c'est une autre histoire) et le Parrain...
Les deux individus partagent leur grand amour pour le fauteuil du pouvoir: le premier tient à y mourir et le second espère s'asseoir dessus avant que le Maroc ne découvre du pétrole...
Les deux hommes utilisent le même calendrier intitulé "in cha Allah"...
Mais ce qui réunit le plus ces deux Abdel Aziz, ce n'est ni la race, ni la langue arabe, ni l'islam, ni le tiers mondisme, ni le socialisme, mais plutôt une vielle chanson qu'ils reprennent de temps en temps, une chanson où ils avaient un immense orchestre. La chanson est intitulée "L'auto détermination du peuple sahraoui"... en voici quelques refrains, je les corrigerai au fur et à mesure que je m'en souviendrai...
L'auto détermination, c'est tout ou c'est walou
L'auto détermination, d'Aglou à Nouadhibou
L'auto détermination pour qu'on ait des sous
Beaucoup de gros sous à placer partout
L'auto détermination pour avoir des autos
Plein d'autos et de chateaux avec les chameaux
L'auto détermination pour employer ces Moros
Leur donner la charité pour leur travail et leur eau...(à suivre)
Pendant ce temps Christofer Ross se promène dans le Sahara où il rencontre des gens à qui il ne demande jamais leur identité réelle..."Puisqu'ils sont là, avec leurs costumes folkloriques bien portés, ils ne peuvent pas être d'ailleurs!" se dit-il...
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