vendredi 19 septembre 2014

Education: Cocktail explosif pour lendemains incertains

    

Les ministres de l'Education changent, la descente aux enfers continue:
Face au fiasco certain de l'école publique, le secteur privé est devenu un champs libre où n'importe quel nanti désireux de gagner beaucoup d'argent et vite "investit" pour se mettre à vendre du vent.
Ainsi, il y a toute une série de "franchises éducatives". Il y a des écoles fondamentales françaises, espagnoles, anglaises, arabes privées et arabes "publiques"...Mais il n'y a aucune école marocaine, c'est-à-dire où on enseigne en arabe marocain avec ses substrats amazighs et latins et ses adstrats français et espagnols...
Notre Ecole étant ainsi malade de sa salade, on n'y apprend jamais à appeler les choses par leurs noms. Voici quelques exemples:
Jamais on dira "chajra" (arbre) mais "chajaratoune"
Jamais on dira  "Ali ch'rab al monada" (Ali a bu une limonade) mais "chariba Aliyoune machroubane ghaziane"
Jamais on dira "hmar yamchi fi loto route" (un âne marche sur l'autoroute) mais " himaroune yamchi fi attariki assiyari".
Jamais on dira "t'konectit m3a sahbi" (je me suis connecté avec mon ami) mais  "rabato al ittissala ma3a sadi9i"...
  

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