jeudi 9 janvier 2014

Maroc: Commencer par économiser l'eau avant de prier qu'il pleuve


Il faut cesser de considérer le climat comme une expression de l'humeur divine;
car le Créateur de l'infini est tout de même plus grand que ce qu'on peut imaginer...

Demain, vendredi, des prières rogatoires (salat al istiska) seront organisées dans les quarante mille mosquées du royaume. Les musulmans vont implorer Allah, le Tout Puissant, pour qu'il fasse pleuvoir le ciel...
Or, avant de prier il aurait fallu procéder à une économie de l'eau, tant dans l'agriculture que dans l'industrie et aussi dans les villes où une bonne partie de l'eau potable est gaspillée dans les diverses fuites. Il s'agit d'environs le tiers de la consommation...
Certaines régions, notamment les zones pré sahariennes, vivent sous une politique de l'eau franchement inconsciente: On appauvrit la nappe phréatique pour remplir des piscines privées dans les environs de Tafraout, dans l'Anti Atlas, par exemple. Cet appauvrissement provoque le tarissement des petites sources des vallées. Ce qui détruit les écosystèmes et provoque la désertification de la région...
Le Maroc devrait s'inspirer de la gestion de l'eau en Israël... Pour cela, il devrait réviser le dogme qui dit que "reconnaître Israël, c'est nuire aux Palestiniens"... et "être plus palestinien que les Palestiniens eux-mêmes, c'est être un bon arabe et un bon musulman"...
De toutes façons- et puisque s'il pleut, il y aura des milliers d'enfants en plus- s'il ne pleuvait pas cela dégraisserait un peu le peuple qui va se mettre à chercher une autre économie moins dépendante des caprices de la météo...


Il est temps de cesser de prendre notre mère nature pour une immense vache qui donne infiniment du lait...

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