C'est comme ce singe que je me voyais ce dimanche matin, après le dîner copieux d'hier soir.
Hier soir, samedi, j'ai été à un mariage organisé dans un véritable palais en plein milieu des fermes dans la plaine du Souss...
Bien que le couple soit moderne et même laïque, la cérémonie s'est déroulée conformément à une charia pas très dure certes, mais pas très molle aussi: Le père est un riche hadj islamiste... A part un ahwach, l'animation ressemblait à un enterrement: Différents chants religieux et des récitations du coran... Dans un salon de près de 300 m2, les femmes étaient d'un côté et les hommes de l'autre. Arrivée peu avant minuit, la bouffe était ubuesque.
D'habitude, quand je m'ennuie ou quand je suis en colère, je mange souvent comme un affamé: Des bouchées du mouton rôti, d'autres de la paella aux fruits de mer et d'autres de poulet beldi, puis un dessert très riches et varié...
Rentré chez moi, j'étais, peu après, comme cuité.
Je me sentais très mal comme si j'avais bu un demi litre de whisky. Or, dans ce mariage, il n'y avait pas d'alcool. Les gens essayaient de n’enivrer de vertu verbale et obligatoire. Le nom d'Allah se répétait non-stop, à table comme sur scène.
Au lieu de l'alcool, l'islam devrait interdire l'excès de bouffe surtout qu'à quelques kilomètres du palais du hadj, il y a des milliers de déshérités, ces sabirines (patients en islam) qui survivent à peine ET QUI CACHENT LEUR FAMINE !
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