L'ONU étant incapable d'empêcher, au sud de l'Europe, que des polygames collectionnent des enfants, nous assistons à un repeuplement de la vieille et malade Europe par les va-nu-pieds du sud généralement musulmans...
C'est l’image la plus saisissante de cette matinée : en une du Figaro, sous le titre « Immigration illégale : l’explosion », un rafiot photographié depuis le ciel sur fond de mer d’azur. Plein à craquer. À déborder. À chavirer, surtout. Une masse compacte de points colorés pour des centaines de visages tendus vers cet avion qui les survole, gage au moins de leur survie si ce n’est du succès de leur entreprise.
Pendant que le Président français et son Premier ministre se lâchent contre le Front national, déclaré ennemi officiel de la France et de la République et, partant, cause de tous les maux, le grand débarquement se poursuit. Frontex, l’agence européenne de contrôle des frontières, vient en effet de publier son rapport trimestriel : les chiffres qu’elle communique sont effarants. Et encore ne concernent-ils que « les étrangers détectés par les gardes-frontières ».
Ce rapport, épluché par Le Figaro, « permet de reconstituer, sur douze mois glissants, les évolutions des flux migratoires, directement impactés par les crises internationales, comme la guerre en Syrie et en Irak ». On y découvre que plus de 230.000 immigrés illégaux sont arrivés en 2014 aux frontières de l’Europe, soit une croissance de 153 % en un an. Sur les seuls mois d’été, de juillet à septembre, on a recensé plus de 110.000 passages « par terre et surtout par mer », soit « quasiment trois fois plus de clandestins que durant le pire trimestre du printemps arabe de 2011 ».
Les entrées étant chaque jour supérieures aux sorties, le nombre des immigrés illégaux ne fait que croître. Il vient même, nous dit-on, « de passer la barre historique des 400.000 clandestins détectés en douze mois (+21 %) ». Les demandes d’asile explosent avec un chiffre supérieur à 470.000 (+38 %), dont 70.000 pour la seule France qui, comparé à l’Allemagne et à la Suède, n’est pas le plus mal loti.
Si la chasse aux passeurs et aux mafias qui les dirigent se veut plus efficace (le nombre de passeurs appréhendés a augmenté de 31 % en un an), Frontex constate que sa politique engendre des effets pervers. Les États ayant l’obligation de secourir en mer les candidats à l’immigration entassés sur leurs rafiots de fortune, les navires qui patrouillent au plus près des côtes (de Libye et d’Égypte, notamment) pour tenter d’empêcher l’embarquement, se retrouvent de fait transformés en « escorteurs ». Frontex rapporte : « disposant de peu de navires, les passeurs récupèrent souvent les bateaux des précédentes traversées laissés à la dérive, après le secours des passagers, pour ramener ces embarcations en Libye et les réemployer ».
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