En ce mois sacré de ramadan, à chaque coin de rue dans les quartiers populaires, des jeunes s'improvisent impunément fabriquants de jus d'orange... En même temps, une grande usine de producrion de ce breuvage a dû limiter très sensiblement sa production. Elle ne fonctionne plus qu'en réduisant sa marge...
Mais c'est dans le domaine des divers métiers de l'artisanant que la crise est de plus en plus grave. Ce premier employeur du royaume voit ses unités productives se fermer l'une après l'autre... Les artisans cassent leurs prix et leur marge se réduit comme une peau de chagrin. Partout les stocks sont pleins à craquer. Les individuels offrent leur travail juste pour une bouchée de pain. Par exemple, le salaire journalier d'un maçon est passé, en moins de deux ans de presque 200 DH/J à 80 DH/J et la chute continue. Il en est de même pour tous les articles fabriqués artisanalement, du fer forgé à l'eau de vie (mahia) clandestine.
D'aucuns disent que cela est positif car il contribue à une sensible déflation...
Mais, le secteur de l'artisanat est en réalité laissé, abandonné à son sort par une Administration aussi pléthorique qu'énutile... Madame la ministre déléguée dans ce département, à part quelques gentilles visites, brille par son manque absolu d'idée. Lorsqu'elle a été nommée à son poste. cette toubib, qui a une clinique à Casablanca semblait tout ignorer de l'artisanat... C'est peut être pour apprendre qu'elle s'est rendue, durant l'année scolaire écoulée une douzaine de fois à l'Académie Mohamed 6 des Arts Traditionnels située dans la grande mosquée Hassan II de Casablanca. Elle passait beaucoup de temps dans les classes et dans les ateliers, beaucoup plus que le ministre de tutelle de la Grande Mosquée.
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