Pour se protéger des loups les paysans se multiplient comme des cochons
Hier, dimanche, j'ai accompagné un ami médecin privé dans sa propriété agricole à 60 km au sud d'Agadir. Il me l'a faite visiter en me répétant qu'il aggrandissait son terrain sans cesse depuis qu'il l'a acheté. Celui-ci est passé de un hectare et demi, il y a quatre ans à six hectares aujourd'hui... Les paysans du coin lui vendent facilement leur lopin de terre et s'en vont gonfler la ville d'Agadir où le médecin possède une grande villa et un cabinet très bien placé... Il y a tout de même deux familles nombreuses qui s'accrochent à leur terre tout comme en Palestine... ( Au fait on oublie toutes ces "palestines" intra-muros)
Lorsque j'ai vu les nombreux enfants des deux familles paysanes qui risquent d'être, à leur tour, déraciinées par le fric, j'ai pensé sans le dire évidemment:
Normalement, dans notre culture, on tue les gens à qui on prend leurs terres; or le système qui a produit ce genre de toubib nanti va se faire un devoir de loger et de nourrir les victimes auxquelles il demande le "sabre" ( patience en arabe)....Mais comme dit un proverbe amazighe:"Tant que ceux qui nous ont vaincus ne nous ont pas tués, il y a de l'espoir".
Ainsi, les nantis, les sales bourgeois peuvent s'acheter les terres d'une paysannerie victime du capitalisme sauvage pire que le sionisme, mais ils ne peuvent pas envoyer ceux qu'ils ont déshérité sur une autre planète... Ces sales bourgeois dorment d'ailleurs de moins en moins tranquille car le "sabre" (patience en arabe) peut bien se métamophoser en sabre
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