jeudi 5 décembre 2013

France / Afrique: Opération "Sangaris" ou plutôt sang égaré

En place. L'opération militaire française qui se prépare en Centrafrique s'appelle «Sangaris», du nom d'un papillon rouge sang vivant dans les forêts. Le choix de ce nom a été arrêté lundi matin par le président de la République François Hollande et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Un peu plus de 200 militaires français sont arrivés durant le week-end en renfort à Bangui ce qui porte à «plus de 600» les effectifs français dans la ville avant le lancement attendu du dispositif.
Encore une fois, la République (ou le Makhzen de l'Elysée) se réveille pour jouer à la gendarmette.
Son Excellence le Président vient de choisir le nom d'un papillon ( sangaris) pour le baroud d'honneur que la République vient de commencer en Centre-Afrique...
L'action vise à sauver les tribus noires indigènes d'une indescriptible pagaille. Elle a été bénie par la chapelle onusienne qui refuse le droit des peuples à vivre dans le chaos, le droit à s'entretuer... sauf pour certains peuples comme, par exemple le peuple syrien...
C'est que le Centre Afrique est non seulement plus arriéré, dans l'échelle de valeurs dominantes, mais il a le malheur d'être plus riche en minerais...
Ce que l'ONU pourrait faire c'est de créer des territoires ABSOLUMENT AUTONOMES où les tribus belliqueuses seraient envoyées. Cela permettrait, entre autres, de sauvegarder beaucoup des différences qui existent entre les groupes humains, tribus et peuples...
Dans ces territoires on retrouverait les esclavagistes d'Arabie, tous les intégristes des diverses religions, les tribus qui rêvent de se créer un riche État, par exemple les nomades sahraouis qui parcourent le Grand Sahara de Dakar à Marrakech et du Caire à Laayoune sur la cote atlantique du Maroc...
Autrement dit, pour au moins un Français sur trois l'Opération Sangaris est plutôt une opération de sang égaré. C'est une fuite en avant d'un makhzen ( pouvoir en marocain) qui continue de confondre les fainéants et les travailleurs...(à suivre)

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