C'est dans cette grosse flaque d'eau que Ahmed Zaidi, dirigeant de l'USFP est mort dans sa 4x4 à midi dimanche 09/11/2014. Il empruntait ce chemin pour se rendre à une réunion du syndicat (FDT). Il y a quelques jours je l'ai rencontré à Agadir. Il était visiblement éméché. L'ayant connu depuis plus de 30 ans, au Roi de la Bière à Rabat Hassan, je trouve que c'est l'alcool qui lui a fait croire qu'il pouvait passer sous ce pont de chemin de fer sans risque... Lui qui connait bien ce chemin, il devrait voir la hauteur de l'eau... Le défunt était un grand homme qui s'intéressait plus aux idées et aux autres qu'à l'argent... La famille s'est opposée à l'autopsie et à l'analyse de l'alcool dans le sang du défunt... Deux formes de "hchouma" (honte) car même après la mort le qu'en dira-t-on est roi...
Dans mon blog d'hier, j'ai parlé de l'alcool présent même dans la République Islamique de Mauritanie. C'est que tenter de mettre fin à ce breuvage millénaire relève de l'impossible... Je suis convaincu que du point de vue islamique, il n'est pas absolument haram (interdit) puisqu'au début du coran il est seulement demandé aux musulmans de ne pas prier en étant ivres... L'alcool qui est haram c'est celui dont le dosage dépasse les 50° et qui a fait confondre la nuit, la fille et l'épouse à un compagnon du Prophète... Plusieurs savants d'El Azhar, chapelle de l'islam sunnite, mettent de l'eau dans le vin de l'interdiction absolue...
Aujourd'hui, je voudrais attirer l'attention sur le comportement de la classe politique marocaine vis-à-vis des alcools... Cinq attitudes dont quatre plus au moins malades se retrouvent jusque dans la coalition qui nous gouverne: le parti qui crache du chocolat fourré aux liqueurs, le parti du Bleu Label, le parti du Chivase Royal et le parti du très bon vin sélectionné du terroir...
Dans la première attitude, majoritaire, le breuvage haram est perçu comme la source de tous les maux.
Juste après sa nomination à la tête de notre gouvernement, Benkirane a dit lors d'un entretien qu'il n'a jamais goûté de l'alcool et qu'il a craché du très bon chocolat qui lui a été offert lorsqu'il s'est rendu compte qu'il était fourré aux liqueurs alcoolisées. Mais Benky n'a pas juré qu'il disait toute la vérité et rien que la vérité...
Quant à la seconde attitude, elle est illustrée par la réunion des "Bleus" à Marrakech où Mezouar a renversé Mansouri à la manière des politiciens du pays de la Vodka...
La troisième attitude a été illustrée par le vieux camarade ministre qui s'est présenté visiblement ivre au Parlement...
La quatrième attitude est illustrée par les barons du mouvement populaire qui se désunissent de jour pour se réunir la nuit...
La cinquième attitude est le propre de la gauche nationaliste et internationaliste: Si Ben Barka avait refusé le rendez-vous fatal à la Brasserie Lip, peut être qu'il n'aurait pas été enlevé... Si Aziz Belal n'avait pas trop bu, il se serait réveillé dans l'hôtel de Chicago en feu... Si les camarades Mimoun Habriche, Said Raisse, Mohamed Anik ne fréquentaient pas un peu trop les bars de Casablanca, ils seraient, peut être, encore en vie car l'alcool est plus dangereux que les agents d'Oufkir, de Basri, de la CIA et du Mossade réunis...
Avouez que parmi tous ces militants buveurs il n'y a personne pour demander le droit de boire au soleil et l'abolition d'une stupide et arriérée législation en la matière...
Regardez seulement cette vidéo et essayez de comprendre: http://www.kifache.com/65521
IL EST TEMPS QUE NOS ÉLITES APPRENNENT A BOIRE INTELLIGEMMENT COMME UN PEU PARTOUT DANS LE MONDE D'AUJOURD'HUI ... ET RECONNAISSENT LE DROIT DE BOIRE UNE BIÈRE AU SOLEIL SANS RISQUER UN MOIS DE PRISON FERME !
Maroc moins les femmes et moins l'alcool égal Daechland.
Le grand militant ittihadi à gauche, l'avocat Radi est un de ces milliardaires octogénaires qui ne meurent pas... Il y en a un paquet dans le royaume...
Il faut se tuer par l'alcool ou dans un crash pour mourir...Mais est-ce-que celui qui a un trésor de militantisme, des centaines d'hectares agricoles et un beau matelas de flousses à la banque, est-ce-que celui-la aussi meurt tout seul comme un pauvre ? Dessine-moi un mort, ô Saint-Exupéry !