On le sentait venir. La multiplication de "fetwa" sur tout et n'importe quoi conduit inévitablement à une véritable surenchère. Ainsi le cheikh Saâd Eddine El Hilali, professeur de jurisprudence islamique au sein de la prestigieuse université d'Al Azhar a déclaré «qu’il est halal de boire de la bière ou du vin de dattes, tant qu’on n’est pas saoul».
Saâd Eddine El Hilali justifie cette fetwa en réference au courant hanéfite, qui est la plus ancienne des quatre écoles juridiques de l'islam sunnite, jugée par ailleurs plus souple. Cet avis religieux va à l'encontre du consensus (ijma' ) de la majorité des Oulamas qui ont formellement interdit toute boisson alcoolisée.
Quant à notre courant malékite marocain, il ne se risque pas dans les voies difficiles de l'ijtihad. Il préfère le statut quo ridicule où les alcools clandestins se vendent de plus en plus et où les alcools légaux sont de plus en plus sucés par un fisc sans scrupules... Une vache à lait exploitée, méprisée, surveillée et toujours menacée...
Mais, dans la situation lamentable où se trouve, à présent, le pays des Pharaons, des tonneaux du Red Label, made in Egypt, à 43°, ne suffiraient pas à calmer les ardeurs des "Frères" convaincus que leur djihad les conduira au paradis promis... Tout comme en politique, pour la gestion de la chose publique, la religion doit être éloignée de la politique. Le fait de boire ou de ne pas boire doit relever de la liberté individuelle de chacun... surtout que le Prophète même aurait dit "dans l'islam, il n'y a pas de clergé"et l'usage du cerveau y serait formellement conseillé face aux dogmes figés comme les statuettes des animistes Koraichides...
Quant à notre courant malékite marocain, il ne se risque pas dans les voies difficiles de l'ijtihad. Il préfère le statut quo ridicule où les alcools clandestins se vendent de plus en plus et où les alcools légaux sont de plus en plus sucés par un fisc sans scrupules... Une vache à lait exploitée, méprisée, surveillée et toujours menacée...
Mais, dans la situation lamentable où se trouve, à présent, le pays des Pharaons, des tonneaux du Red Label, made in Egypt, à 43°, ne suffiraient pas à calmer les ardeurs des "Frères" convaincus que leur djihad les conduira au paradis promis... Tout comme en politique, pour la gestion de la chose publique, la religion doit être éloignée de la politique. Le fait de boire ou de ne pas boire doit relever de la liberté individuelle de chacun... surtout que le Prophète même aurait dit "dans l'islam, il n'y a pas de clergé"et l'usage du cerveau y serait formellement conseillé face aux dogmes figés comme les statuettes des animistes Koraichides...
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