A gauche c'est mister Chabat, à droite ce sont des Marocains...
Le Maroc fête aujourd'hui le dixième anniversaire des attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca. On voudrait ne pas oublier cette terreur dont les causes n'ont fait que se développer. Il s'agit essentiellement d'un excès de religiosité telle qu'on la connaît, c'est-à-dire largement hypocrite.
Mais cet anniversaire est quelque peu éclipsé par une terreur passagère nommée Chabat.
Ce néo-zaim a non seulement réduit au silence les ténors du vieux parti de l'Istiqlal, mais il a fait des vagues de terreur partout au Maroc et même en Algérie en revendiquant Tindouf. Des vagues au sein de la vaillante et respectable tribu fassie et des vagues parmi les pauvres artisans de Taroudant qui craignent de ne plus goûter aux méchouis du ministre istiqlalien de l'artisanat au cas où la menace de Chabat de retirer ses ministres du gouvernement venait à être concrétisée...
Ce zaim provoque aussi une terreur parmi le peuple des buveurs d'alcool parce que son fils aîné préférerait la cocaïne à ces maudits breuvages que "refusent 97 % des Marocains" y compris des buveurs qui, en masochistes endurcis, ne diraient pas non à quelques coups de fouet à la sortie du bar conformément à la charia...
La bombe qui a rapporté les 20 voix qui ont permis à Chabat de se faire élire au dernier congrès de son parti a été lorsqu'il a déclaré " Mes frères... mon concurrent Abdel Ouahed El Fassi ne fait pas toutes ses cinq prières quotidiennes..." L'éventualité de ce zaim à la Primature fait froid au dos, car celui-ci risque d'être courbé bessif (obligatoirement) lorsqu'on inventera un appareil pour contrôler l'accomplissement des cinq prières quotidiennes par tous les citoyens évidemment musulmans...
Chabat, après tout, il va juste donner un coup juste sur la balance du parti...
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